lundi 24 décembre 2007

Compte rendu de l'assemblée générale extraordinaire du 22 Novembre 2007


Compte-rendu de séance de l’Assemblée Générale Extraordinaire (AGE) de l’Association de Sauvegarde de l’Environnement de la Zone d’Activité Technologique du Plan du Bois à La Gaude (ASEZAT)

Séance tenue le jeudi 22 novembre 2007 à partir de 19H00 dans la salle Louis Feraut sous les arcades située à coté de la mairie de La Gaude

Ouverture de l'Assemblée générale de lASEZAT à 19H08.

Désignation d'un secrétaire Monsieur SCOTTO et d'un scrutateur Monsieur MARTIN.

La présidente expose les motifs de la réunion et présente les conseils qui assistent à cette réunion : Maître BOITEL et Maître AONZO.

Les avocats font un exposé des différents points juridiques concernant le permis de construire délivré par le Maire de LA GAUDE pour la création de l'usine MALONGO.

Monsieur NIRASCOU prend également la parole et émet un certain nombre d'observations sur le permis de construire.

L' assemblée générale à l'unanimité des présents mandate et autorise la présidente de l'association Madame Véronique RISTORI à déposer un recours devant le Tribunal Administratif de NICE, afin de demander l'annulation du permis de construire délivré par le Maire de la commune de LA GAUDE le 26 octobre 2007 sous le numéro PC 0606505R0025 au bénéfice de la SARL ANTIGUA (demeurant lotissement industriel départemental 9ème rue - 06510 CARROS) sur un terrain dénommé ZAC IBM LE PLAN DU BOIS commune de LA GAUDE pour une surface nette de 23.928,13 m2 et 28.849,18 m2 à usage de locaux industriels et bureaux.

Le Cabinet de Maître BOITEL avocat au Barreau de NICE est expressément mandaté pour déposer cette requête.

Ces délibérations ont été votées à l'unanimité sans aucune abstention et l'Assemblée générale est clôturée à 20H41.

La présidente Le Secrétaire Le Scrutateur

V. RISTORI P. SCOTTO R. MARTIN

lundi 5 novembre 2007

La position de l'ASEZAT après la signature du permis de construire MALONGO

Les mois de septembre-octobre auront été les mois du grenelle de l’environnement pour la France, de nombreuses résolutions ont été prises et on peut se féliciter de la sagesse des commissions qui se sont préoccupées de notre cadre de vie.

Mais qu’en est il pour le MOYEN PAYS NICOIS et plus particulièrement du site d’IBM LA GAUDE qui connaît aujourd’hui de fortes turbulences ? Le 30 octobre restera dans les mémoires des habitants, le maire de LA GAUDE après avoir combattu le projet de transfert d’USINES CLASSEES de la compagnie CMC MALONGO de CARROS à LA GAUDE, décide seul, sans réunion préalable du conseil municipal, de délivrer le permis de construire.

Pour quel motif exactement le Maire de LA GAUDE a-t-il délivré le permis de construire alors qu’il s’y était toujours opposé, préoccupé de la santé, de l’environnement et du cadre de vie des ses concitoyens depuis deux ans, en refusant d’accorder ce dit permis. Nous ne pensons pas que l’ensemble des nuisances se soit envolé avec le temps passé. Aucune modification du permis de construire n’a été constatée, aussi je vous confirme que le musée, la crèche et le café-magasin, ne sont toujours que des leurres pour faire accepter ce projet d’USINES CLASSEES. Il ne faudrait pas rencontrer les problèmes similaires de TOULOUSE (AZF). D’autre part la cour d’appel de Marseille n’a toujours pas rendu son jugement sur le fonds de cette affaire, seul le jugement du sursis à exécuter a été prononcé.

Pourquoi les Alpes-Maritimes ne peuvent elles bénéficier du même sort que les autres départements de France. Nous (et la majorité des Gaudois) ne sommes pas d’accord pour accepter des nuisances olfactives potentielles, du bruit certain, et l’augmentation du danger sur nos routes à cause d’une circulation se densifiant. Que se passera-t-il le jour où un de nos enfants aura un grave accident de la route en croisant par exemple un semi-remorque ? Qui en aura la responsabilité ?

Deux routes seront empruntées par les camions pour se rendre sur le site d’IBM , la route départementale traversant le village de LA GAUDE et la départementale passant par ST LAURENT DU VAR. Un mécontentement grandit de la part des Laurentins qui refusent formellement le passage. Un passage qui sera très dense compte tenu qu’il n’y aura pas seulement que les semi-remorques, mais également les camions, camionnettes de livraison et celles de dépannage.

Alors que chaque chef d’entreprise s’ingénue à tirer les prix, compte tenu de l’inflation qui redémarre en France, comment se fait-il que la société MALONGO décide de rallonger ses trajets et de provoquer une consommation plus importante de carburant (et de temps) dont les prix explosent en sachant que les économistes ne prévoit pas une baisse dans les années à venir.

Nous vous rappelons que MALONGO fait du commerce équitable …….
Ceci étant dit, nous n’avons pas l’intention de baisser les bras, nous voulons protéger notre environnement propice à un développement économique durable et voir s’installer des activités qui seront en harmonie avec ce qui est déjà présent sur le site et qui apporteront réellement de l’emploi et de véritables retombées économiques pour les commerces de nos villages.

IKEA semblerait avoir trouvé un terrain pour s’implanter sur la plaine du Var, son dirigeant a fait preuve d’intelligence et de compréhension. Pourquoi vouloir s’imposer dans un lieu où l’on sait que l’on n’est pas le bienvenu ? Cette plaine du Var possède des terrains qui peuvent accueillir sans problème les usines MALONGO mais quels sont donc les motifs d’obstination du directeur ?
Très surprenant, les paroles de Mr BLANC sur FR3 le 31/10/2007 au journal régional, je cite

« JP Blanc :
Avant toute procédure au tribunal administratif, nous avons donc envoyé, comme c’est la règle, au maire, le montant des dommages avec les explications.
Comme ça tout le monde est au courant.
Il n’y a personne qui pourra dire « Je ne suis pas au courant ».
Question journaliste
« C’est une pression de votre part ? »
Réponse JP Blanc :
Pas du tout, c’est la réalité, donc aujourd’hui nous sommes tout à fait dans la légalité.
Nous respectons les décisions de justice et j’aimerais que tout le monde en tienne compte ».

La légalité relève aussi du respect du droit de chacun et du respect de l’environnement, par conséquent notre droit est de continuer à défendre notre qualité de vie, notre capital et nos finances et surtout de garantir un avenir prometteur pour les générations à venir.

Nous vous laissons méditer sur son discours et vous tiendrons informés très prochainement des suites qui seront données avec la commune de St Jeannet et les associations de défense de l’environnement pour continuer la défense du MOYEN PAYS.

vendredi 2 novembre 2007

Pourquoi l'ASEZAT est opposée au projet d'implantation de MALONGO dans la ZAC IBM à LA GAUDE ?


Après avoir essuyé deux refus d’implantation à Sophia-Antipolis (l’objet du projet ne correspondant pas à la vocation du site d’implantation) et sur une zone UE de Carros (zone pavillonnaire jouxtant la zone), les industries Compagnie Méditerranéenne de Café MALONGO ont décidé de s’implanter sur le site classé par la DATAR à la GAUDE, dont la destination a pourtant toujours été d’accueillir des activités tertiaires et de recherches. De plus une zone pavillonnaire jouxte le site.

Avec l’aide de certains représentants du gouvernement (notamment la sous-préfecture), l’industriel veut transformer ce site en zone industrielle au mépris de l’opinion générale des habitants de la Gaude, de St Jeannet et de Gattières.

Pour ce faire, l’industriel n’hésite pas à mettre en avant les aspects culturels et recherche de son projet alors qu’il ne s’agit que de transfert d’usines de torréfaction et de l’entreposage de matières premières (cf. dossier de permis de construire).

Prétendre à une forte création d’emplois, point très sensible en période électorale, auprès d’une certaine population c’est jouer avec l’espoir de personnes qui attendent de sortir de l’impasse, alors que malheureusement, on a souvent constaté que le regroupement d’entreprises amenait généralement des suppressions de postes.

Le rapport du commissaire enquêteur qui a démontré un vif intérêt et une étude approfondie pour l’enquête qui lui avait été confiée, démontre bien que le dossier porté par l’entreprise MALONGO manque de cohérence.

De nombreux points de ce dossier sont traités de façon superficielle. Les risques inhérents à cette activité industrielle semblent marginalisés alors que le principe de simple précaution devrait en pareil cas prévaloir.

La Cité du Café tant décriée dans la presse comme une œuvre exceptionnelle est en réalité une véritable activité industrielle de torréfaction amenant logiquement de nombreuses nuisances, sans garantir en retour un bienfait pour les populations des communes avoisinantes. Il faut savoir, désormais, que la taxe professionnelle est attribuée à la CANCA, de plus le pôle de compétitivité, dont la ZAC IBM fait partie intégrante, devrait connaître une exonération de 5 ans des taxes professionnelle et foncière.

Il est important de savoir que cet industriel désire s’installer avec force alors que les zones pavillonnaires préexistent depuis plus de 35 ans contrairement à l’exemple de l’usine AZF de TOULOUSE (ou se sont les zones pavillonnaires qui se sont installées aux alentours).

Une question nous tourmente : quel est l’intérêt pour un industriel de s’installer loin de toutes les infrastructures nécessaires au bon fonctionnement de ses activités en sachant que l’impact sur le coût du transport sera important (en omettant les risques indirects) alors que cet industriel prône les valeurs du commerce équitable. Ne devrait-il pas chercher à compresser un maximum ses coûts ? Ne serait-il pas plus judicieux que ce dernier soit situé à proximité des grands axes autoroutiers.

Nos communes se doivent de connaître un développement économique durable et maîtrisé pour offrir à nos enfants et petits enfants un avenir prometteur avec la possibilité notamment de trouver de l’emploi. Nous devons penser également à l’ensemble des commerces, des acteurs du tourisme et à l’artisanat local afin que ceux-ci puissent accroître leur activité par la réalisation de projets allant dans le sens des idées, notamment développées dans le grenelle sur l’environnement (éco-tourisme par exemple). Il s’agit bien de développer l’économie locale en préservant les atouts à l’origine de son essor.

Ces industries ont leur place dans les zones industrielles ou le Conseil Général des Alpes-Maritimes ne cessent d’améliorer l’infrastructure routière.

Durant tout le mois de septembre nous avons eu cesse de contacter les autorités et organismes concernés afin de faire valoir notre bon droit et nous avons apprécié de trouver une bonne écoute auprès de l’ensemble de nos interlocuteurs.

mardi 30 octobre 2007

Le Maire de La Gaude a signé le permis de construire - Historique des procédures administratives

SOYONS PRECIS

SUR LES FORMALITES ADMINISTRATIVES

17.06.2005 : Dépôt par Malongo d’une demande de certificat d’urbanisme à la mairie de La Gaude

6.10.2005 : Dépôt par Malongo (Antigua) d’une demande permis de construire

Cette demande porte sur (les pièces du permis de construire n’étant pas susceptibles d’être portées à la connaissance des tiers, pendant la période d’instruction –période qui continuait encore le 29.10.07- on se réfèrera aux éléments fournis par Malongo dans les documents fournis pour l’enquête publique) :

Bâtiment n°1 (sous-sol et Rde C)

-stockage (silo ou vrac) 4000 m²

-bureau de quai 60 m²

-production 3000 m²

-Chargement et déchargement 700 m²

-déchets 450 m²

-Techniques 2000 m²

-stockage 1100 m²

-Fabrication doses 3600 m²

-Production 3000 m²

-Torréfaction 1500 m²

-Maintenance 250 m²

-Labo 80 m²

-Bureau surface non précisée

Bâtiment n°2

-Réparation pièces détachées 1000 m²

-Grosses machines 850 m²

-Traitement pièces détachées 150 m²

-Etage 1000 m²

Bâtiment n°3

-Montage machines 1550 m²

-Soudure meulage 150 m²

-Electronique 40 m²

-Magasin 40 m²

Bâtiment n°4

-Préparation commande 750 m²

-Bureaux, salle de réunion 400 m²

Bâtiment n° 5

-Siège social 400 m²

Il n’est ni question de musée, serre ou crèche ou autres (ceci est confirmé par toutes les personnes qui ont eu l’occasion d’examiner les pièces du permis de construire)

13.01.2006 : délivrance par le maire de La Gaude d’un certificat d’urbanisme négatif

8.03.06 : recours gracieux adressé au maire de La Gaude par STAM propriétaire du terrain demandant l’annulation du CU négatif

9.03.06 : Suspension par le juge des référés saisi par le préfet de l’exécution du certificat négatif

1.02.07 : Audience du tribunal administratif de Nice au cours de laquelle la Commissaire du Gouvernement conclue en rejetant les requêtes du préfet, de Malongo-Antigua, de STAM et en les condamnant chacun à verser à la Commune de La Gaude, la somme de 1000 euros au titre des FIR et en approuvant en particulier la position du maire sur son interprétation du règlement de la ZAC

15.02.07 : jugement du tribunal administratif de Nice qui annule les arrêtés du maire de La Gaude concernant le permis de construire et le certificat d’urbanisme et condamnant la Commune à verser 1500 € à Malongo, Stam et Antigua et oblige la mairie de La Gaude, sans astreinte toutefois, d’instruire à nouveau le CU et le PC dans le délai d’un mois.

Date inconnue : La Commune de La Gaude fait appel auprès la Cour d’Appel de Marseille du tribunal administratif refusant les conclusions du tribunal administratif de Nice et demandant un sursis à exécution du jugement de ce tribunal.

30.03.07 : Antigua demande au tribunal administratif de Nice l’exécution de son jugement

10.04.07 et 26.04.07 : Antigua, Malongo et le Préfet demandent à la Cour d’appel d’assurer l’exécution sous astreinte du jugement du tribunal administratif de Nice.

28.06.07 : audience de la Cour d’Appel de Marseille

9.07.07 : jugement de la Cour d’Appel de Marseille :

« Considérant que la Cour a rejeté la requête de la Commune de La Gaude tendant au sursis à exécution du dit jugement (TA NICE) il y a lieu pour la Cour d’enjoindre au maire de La Gaude de procéder à une nouvelle instruction du CU et du PC dans un délai de 3 mois à compter de la notification du présent jugement »…. Sous astreinte de 500 € par jour de retard

(nouvelle instruction ne veut pas dire signature obligatoire du permis)

Date à venir : jugement sur le fond par la Cour d’appel de Marseille, des conclusions du tribunal administratif de Nice : Les motifs évoqués par la Commune de la Gaude pour refuser le permis sont-ils valables ou non ?

30.10.07 : Permis de construire accordé par le maire, ce jour.

On peut se poser les questions :

Si les arguments pour refuser une première fois le permis étaient jugés valables par la Cour d’Appel de Marseille, que se passerait-il ? Le permis accordé serait-il retiré ?

Si le préfet, suivant en cela les conclusions du Commissaire Enquêteur, refusait l’autorisation d’exploiter ?

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mardi 18 septembre 2007

CE QUE VOUS RENCONTREREZ DE PLUS EN PLUS SUR NOS ROUTES


Voici le type de camion (24 tonnes) qui sillonera nos routes si un industriel s'installe à LA GAUDE.

Résumé de l'intervention du commissaire du gouvernement à l’audience du Tribunal Administratif de NICE du 1er février 2007.

Plusieurs membres de l’ASEZAT ont assisté à l’audience du Tribunal Administratif de NICE du 1er février 2007.

Au cours de celle-ci après l’intervention des avocats et avant que les juges ne mettent le jugement en délibéré, a eu lieu une longue intervention de la Commissaire du Gouvernement dont nous vous donnons ci-dessous un résumé, en fonction des notes prises.

La Commissaire du Gouvernement a d’abord fait un rappel sur les conditions de la création de la ZAC IBM :

Accueilli par la commune de LA GAUDE, IBM s’implantait d’abord sur le terrain dit du Plan du Bois avec une possibilité de construire 34522 m² de SHON.

Pour permettre à IBM son extension jusqu’à 80000m² de SHON, la commune de La Gaude donnait son accord pour la création et la réalisation d’une ZAC « IBM-Le Plan du Bois » à usage principal d’activités. Le Préfet, après enquêtes publiques, décidait la création de cette ZAC, adoptait le plan d’aménagement de la zone à usage d’activités et classait ces terrains appartenant respectivement à IBM et SCI Plan du Bois en zone UK et une partie en zone EBC.

Une convention d’aménagement de zone intervenait ensuite entre la Commune et IBM et le Préfet en était destinataire. Elle précisait « La ZAC devait permettre la réalisation en 4 tranches de bâtiments et aménagements destinés à l’exploitation des services d’IBM-France »

En son article 1er la commune confiait l’aménagement de cette zone à l’aménageur qui projetait d’y réaliser des bâtiments pour y exercer des activités de recherche et de développement. L’aménageur avait toutefois la possibilité de construire lui-même ou de faire réaliser les travaux par d’autres constructeurs auxquels il pourrait céder des terrains.

Elle indique ensuite le devenir de ce terrain suite à une réduction d’activités d’IBM :

-Proposition par la mairie de La Gaude de saisir le Syndicat Mixte de Sophia Antipolis pour la création d’un parc associé à la technopole. Le résultat de cette démarche n’est pas connu.

-Incorporation forcée de La Gaude à la CANCA qui reconnaît par délibération du 26.01.2004 l’intérêt communautaire de cette ZAC avec une vocation économique préférentielle de tertiaire haute technologie. La compétence de la Canca ne s’exercerait sur cette zone qu’après approbation de la majorité des Conseils Municipaux constituant la Canca.

La commune de La Gaude (St Jeannet également ndlr) a donné son accord à ce transfert à condition de respecter la vocation de cette zone et on ne connaît pas à ce jour l’issue de la procédure de transfert.

Elle en arrive ensuite au projet d’implantation de Malongo par l’intermédiaire de sa filiale ANTIGUA :

-dépôt le 17.06.02005 d’une demande de CU. Dans sa réponse à celui-ci le maire indique que le terrain ne peut être utilisé pour la construction projetée car les constructions industrielles, conformément à la réglementation applicable à la zone UK de la ZAC telle que définie au titre 1 du règlement de la ZAC, doivent être compatibles avec la destination de cette ZAC : bureaux, laboratoires et équipements d’accompagnement. Ce CU a fait en conséquence l’objet d’un déféré du préfet et d’une requête en annulation de la part de Malongo et de STAM propriétaire du terrain.

-dépôt le 6.10.2005 d’une demande de permis de construire pour les bâtiments Malongo, à l’exception du musée qui est reporté ultérieurement. Cette demande porte sur 23568.59 m² dont 1969 m² pour le siège social, 15180 m² pour l’unité de production et 6420 m² pour les services divers. 14875m² sont affectés au stationnement et circulation. Pour l’instruction, la Commune demandait certaines pièces complémentaires fournies en partie car par courrier du 2.02.2006 le demandeur a refusé de communiquer tout autre document.

Le maire refusait le permis le 2.06.2006 en invoquant divers motifs :

-non conforme au règlement de la ZAC

-étude d’impact (ravinement et glissement de terrain) et paysagère insuffisante (impact visuel des cheminées.

-projet situé en partie en zone rouge tel que défini par le PPRIF adressé à la Commune le 21.04.06

-desserte du projet par l’intermédiaire d’une parcelle sans servitude de passage, voiries d’accès n’ayant pas les caractéristiques suffisantes.

-impact paysager sur l’environnement d’un bâtiment de 17m de haut et 300m de long

-promesse de vente expirée depuis le 13.04.06 et non accord de l’aménageur sur la répartition du SHON restant

-dépôt le 6.10.2005 d’un dossier au titre de la réglementation des ICPE (installations classées) auquel le Commissaire Enquêteur a donné un avis défavorable en avril 2006.

La Commissaire du Gouvernement étudie ensuite les recevabilités des différentes requêtes. Elle admet l’admissibilité de la Commune de St Jeannet et de l’ASEZAT mais pas des 314 personnes physiques

Elle examine ensuite la légalité du CU du 13.01.2006 et du refus de permis de construire du 2.06.06.

Concernant l’autorisation de constructions industrielles, elle cite plusieurs jurisprudences qui donne une valeur réglementaire au préambule d’un POS et donne raison au maire lorsqu’il invoque le règlement de la zone pour délivrer un CU négatif et refuser le permis.

Par contre elle ne retient pas comme suffisants les autres motifs évoqués dans le refus de permis de construire à l’exception du risque incendie qui n’a été éliminé par le PRIF qu’à une date ultérieure à l’arrêté de refus de permis.

Elle conclue

-en rejetant les requêtes du préfet, de Malongo-Antigua, de STAM et en les condamnant chacun à verser à la Commune de La Gaude, la somme de 1000 euros au titre des FIR

vendredi 14 septembre 2007

Haute Qualité Environnementale (HQE), Mythe ou Réalité ?

Deux liens parmi des milliers sur l'appellation HQE:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Haute_qualit%C3%A9_environnementale

http://www.architectes.org/developpement-durable/les-architectes-et-le-developpement-durable/l2019ordre-des-architectes-quitte-l2019association-hqe

La Délibèration du conseil municipal de Saint Jeannet du 18 Novembre 2005



La délibération du conseil municipal de SAINT JEANNET du 18 Novembre 2005 sur le projet d'installation de l'entreprise Malongo sur la zone d'activité économique de LA GAUDE.

Motion ZAC IBM du conseil municipal de La Gaude


Ci joint la motion du conseil municipal de LA GAUDE en date du 19 Octobre 2005

mercredi 12 septembre 2007

le droit à l'environnement dans une charte adossée à la Constitution

La défense de l'environnement et le développement durable est dans la constitution.
Voir le texte: http://mjp.univ-perp.fr/france/co1958-19.htm

lundi 10 septembre 2007

Réponse de la municipalité de La Gaude à la lettre ouverte de la société Malongo

Pour lire la réponse, collez le lien suivant dans la zone URL de votre butineur Internet:

http://www.mairie-lagaude.fr/mlg/accueil/MalongoLettreMaire.pdf


Lettre adressée au candidat à l'élection présidentielle Nicolas SARKOZY et sa réponse.

Voici la lettre envoyée le 31 Mars 2007 au candidat Nicolas SARKOZY pendant la campagne à l"élection pésidentielle:

Objet : Implantation de la Compagnie Malongo sur la commune de La Gaude (Alpes Maritimes)


Monsieur le Ministre, président de l’ UMP,


Nous avons l’honneur de porter à votre connaissance les pressions politiques et médiatiques infligées à notre commune pour accepter une implantation industrielle sur
la ZAC IBM, situé sur la commune de La Gaude, dans les Alpes Maritimes. Il s’agit du projet d’implantation de la Compagnie Méditerranéenne des Cafés Malongo, dénommée ci-après « CMC Malongo ».

Ce projet d’implantation regroupe le transfert de l’usine classée de torréfaction de CMC Malongo, et celui d’une activité industrielle de fabrication de percolateurs et de machines de conditionnement, usines implantées actuellement dans 2 communes des Alpes Maritimes dont Carros située à une dizaine de kilomètres de La Gaude ce qui sera sans incidence notable sur l’emploi.

CMC Malongo présente son projet comme étant essentiellement basé sur la Recherche et le Développement du café. L’analyse des documents joints au projet d’implantation, qui ont été consultables dans le cadre de l’enquête publique qui a eu lieu à la mairie de La Gaude, montre que l’activité industrielle l’emporte de très loin sur l’activité Recherche et Développement pratiquement insignifiante en surface et en personnel.

Les conseils municipaux de La Gaude et de Saint Jeannet ( commune voisine ) sont fermement opposés à ce projet, ce qui apparat dans plusieurs délibérations des Conseils municipaux précités. Une pétition signée par plus d’un millier d’habitants s’est opposée à ce projet. Le commissaire enquêteur qui a dirigé l’enquête publique préalable à l’autorisation d’exploitation a émis une opinion défavorable à cette implantation. Le maire de La Gaude, Monsieur Pierre Tanguy a refusé le permis de construire par arrêté du 2 juin 2006. Ces oppositions sont motivées, en particulier, pour

- des raisons réglementaires :

Le règlement de la ZAC IBM précise en son article 3 que le territoire du site est en zone urbaine UK et qu’elle est destinée à la construction de bureaux, de laboratoires et d’équipement d’accompagnement. Cette vocation a été confirmée par Mme le Commissaire du Gouvernement, en s’appuyant sur une jurisprudence incontestable, au cours du jugement du tribunal administratif dont il est fait état ci-dessous. Ceci lui permettait, en particulier, de conclure son intervention en justifiant le refus de permis et de demander la condamnation des intervenants (état, CMC Malongo…) au versement d’indemnités à la mairie de La Gaude.

- des raisons d’environnement :

En effet l’impact de cette implantation sur la vie quotidienne des habitants des communes concernées serait le suivant :

Ø Nuisances sonores : bruit des compresseurs, des systèmes de climatisation et des très lourds outils de production et de manutention

Ø Emanation de fumées, d’odeurs et de poussières dans un site boisé qui fait l’admiration de tous et est l’objet pour les habitants du département de belles promenades à pied et à vélo. Il suffit de se rendre à Carros ou de consulter ses habitants pour avoir un avis défavorable sur ces problèmes d’odeur. CMC Malongo affirme que de nouvelles techniques permettent d’éviter ces inconvénients mais si ce n’est pas le cas il sera trop tard pour revenir en arrière.

Ø Utilisation de produits toxiques nécessaires à la torréfaction et crainte de rejet mal contrôlé des eaux usées dans une zone où la flore et la faune sont encore très protégées.

Ø Augmentation du trafic routier sur des routes totalement inadaptées. En effet d’une part CMC Malongo manipule des tonnages très importants, aussi bien pour l’approvisionnement puis la réexpédition du café et d’autre part la fabrication des percolateurs et des machines de conditionnement demande également un gros volume d’approvisionnement de matériaux. Nos routes sont empruntées par de nombreux collégiens circulant en deux roues et par de nombreux cyclistes et les risques d’accident seraient considérablement accrus.

Ø Risques d’explosion et d’incendie dans une zone fortement boisée.

Il n’est pas inutile de rappeler que ce projet a déjà été refusé par la commune de Sophia Antipolis, puis a reçu un avis défavorable du commissaire enquêteur lorsque CMC Malongo a essayé de s’étendre sur la zone dite « UE » du site de Carros. Ce projet, dont personne ne veut dans les zones résidentielles, pourrait pourtant trouver son application sur d’autres communes proches équipées de zones industrielles mais CMC Malongo semble préférer le site plus prestigieux de La Gaude !

Malgré tous les éléments ci-dessus s’opposant à cette implantation, et malgré l’existence d’un projet de remplacement ayant reçu un certificat d’urbanisme positif permettant une création importante d’emploi, CMC Malongo et les autorités locales exercent une pression inadmissible auprès des habitants et du Maire de La Gaude :

Ø Intervention de Monsieur Serra, sous Préfet, lors d’une réunion privée organisée par Malongo destinée au Gaudois le 18.11.2005, qui a pris la parole pour indiquer que le permis de construire devait être accordé dépassant en cela ses prérogatives car celui-ci était à l’instruction en mairie de La Gaude et seul le maire a le pouvoir de décision pour un permis de construire.

Ø Lettres mensuelles mensongères de CMC Malongo auprès de habitants de La Gaude pour faire croire à un projet créateur d’emplois et de recherche et développement alors qu’il s’agit d’un simple transfert de lieu de production et d’une activité purement industrielle.

Ø Modification du PPRIF (Plan de Prévention des Risques d’Incendie de Forêt) par Monsieur le Préfet, par avenant du 24 juillet, sans consultation préalable de la commune, pour permettre la construction, alors que sur le PPRIF original le site se trouvait en zone rouge (interdiction de construire)

Ø Matraquage médiatique :

De nombreuses interventions dans la presse locale (Nice Matin), la radio (France Bleu AZUR), la télévision (France 3), entièrement favorables à la cause de CMC Malongo. Le DG se permettant même d’être menaçant dans l’édition de Nice Matin du 17 Février 2007 : « Aujourd’hui, je tends la main aux Gaudois et à leur Maire. Mais si quelqu’un s’opposait à nouveau au projet, je serai intraitable ».

Ø Violation du pacte écologique de Nicolas Hulot

Vous avez signé ce pacte. L’installation de MALONGO viole en particulier les objectifs 4, 5 et 7 et la proposition 4.

CMC Malongo et Monsieur le préfet des Alpes Maritimes ont déposé un recours au tribunal administratif de Nice pour demander l’annulation du refus de permis. Malgré l’avis contraire du Commissaire du Gouvernement (voir ci-dessus) le jugement rendu le 15.02.07 suite à l’audience du 1.02.07, très certainement sous influence, a condamné la mairie à ré instruire le permis sous un délai d’un mois. La mairie a fait appel de ce jugement auprès de la cour d’appel administrative de Marseille, avec demande de sursis à exécuter. A ce jour ces deux démarches n’ont pas encore eu de suite.

Malgré l’existence de cette procédure d’appel Mr le sous Préfet des Alpes Maritimes, certainement pressé par l’approche des échéances Présidentielles, poursuit sa pression sur la mairie (document ci-joint) allant jusqu’à menacer notre commune et notre maire sur ses biens personnels. Ce même sous Préfet se permet d’écrire à l’animateur du projet de remplacement (document joint) pour lui signifier que le terrain est réservé à l’implantation de CMC Malongo. Effrayé par de telles menaces pour sa commune et ses biens personnels notre maire se retrouve sous une pression inacceptable afin de le forcer à délivrer le permis.

Les membres du bureau de notre association ainsi que le maire de St Jeannet ont même reçu une menace de mort ( document joint ). Ils ont porté plainte « contre X » à la gendarmerie de Vence et une enquête est en cours.

Nous faisons appel à vous, Monsieur le président pour utiliser tout moyen de votre ressort pour laisser notre justice opérer dans la sérénité et faire respecter ses décisions. Nous comptons notamment sur vous :

Ø Pour soutenir l’action légitime du Maire de La Gaude, dans son refus de signer le permis.

Ø Pour nous aider lors du recours des tiers, si d’aventure le Maire devait céder sous la pression.

Ø Pour nous aider à faire démolir la construction si toutefois, la cour d’appel administrative de Marseille se prononçait pour le refus du permis de construire et que CMC Malongo ait démarré les travaux sans attendre sa décision.

Ø Pour nous aider à obtenir le refus de l’autorisation d’exploitation, conformément aux recommandations du commissaire enquêteur.

Nous espérons que vous voudrez bien nous faire connaître votre sentiment sur ce cas qui présente un bafouage de la démocratie, afin que nous puissions en faire part aux nombreux habitants de la région qui sont opposés à ce transfert d’usine dans une zone résidentielle.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Ministre, Président de l’UMP, l’expression de notre très haute considération.

Les membres du Conseil d’administration de l’ASEZAT

p/o Muriel BLANC, Présidente de l’Association

Le Trésorier, Christian FRANOUX

PJ : les 2 courriers de Monsieur le sous Préfet et la menace reçue.

La réponse:


samedi 8 septembre 2007

Menaces et intimidations bis...


Intimidations et menaces de mort...


Lettre d'intimidation du sous préfet au Maire de La Gaude et aux conseillers municipaux.













et Menaces de mort aux membres de bureau et au Maire de Saint Jeannet.

Plaintes déposées à la gendarmerie de Vence. Pas de résultat à ce jour.

vendredi 7 septembre 2007

Les résultats de l'enquête publique

L'enquête publique a rejeté par plus de 1000 avis défavorables contre 14 ce projet et le commissaire enquêteur a lui-même donné un «avis défavorable ».
Voici les conclusions du commissaire enquêteur:

L'avenir de la côte d'azur en danger

Le site fil-info-france en date du 23 novembre 2005 détaille parfaitement le problème qui nous préoccupe.
Cliquez sur ce lien pour en savoir plus...

http://www.fil-info-france.com/7info_PACA_1.htm



Photos du site où l'usine serait implantée




Deux photos qui montrent l'incongruité d'installer une usine sur le site IBM du plan du bois.


Plan de prévention des incendies de forêt

Fait choquant, le site IBM est extrêmement boisé et .donc la Préfecture avait classé une partie de cette zone en rouge (courrier Préfet du 21.04.06), rendant impossible toute construction et à fortiori l'implantation d'une usine classée Or l'ancien Préfet des Alpes-Maritimes a modifié le PPRIF d'autorité, sans concertation d'aucun service de l'Etat ni de la mairie, action que l'on pourrait considérer comme très surprenante, puisque cette modification (courrier Préfet du 24.07.06) porte en particulier sur la parcelle qui devait être acquise, par la suite, par Antigua.pour le compte de CMC Malongo. Cette zone très boisée a par ailleurs été classée en partie par NATURA 2000 en zone de protection pour les oiseaux sauvages.

jeudi 6 septembre 2007

Qu'est ce qu'une usine classée ?

Voici quelques liens vers des sites traitant du sujet:

http://www.apesa.fr/savinf/regl_icpe.html

Qu'est ce que l'A.S.E.Z.A.T. ?

Dénomination :

Il est formé entre les adhérents aux présents statuts une association régie par la loi du 1° juillet 1901 et le décret du 16 août 1901 ayant pour dénomination :

Association de Sauvegarde de l’Environnement de la Zone d’Activité Technologique

du Plan du Bois à La Gaude.

Objet :

Cette association à but non lucratif a pour objet la protection de l’environnement, l’aménagement du territoire et l’urbanisme sur l’ensemble du territoire de La Gaude, dans le but de préserver le cadre de vie des habitants du moyen pays des Baous.